The Best Of Tramp 45s Vol. 1-7 (Tramp Records, 2013-2019)
OCEANLINERS - Funky Pants
CLARENCE REID * MISS HOT STUFF
Plus besoin de vous présenter Tramp Records... Bless.
OCEANLINERS - Funky Pants
CLARENCE REID * MISS HOT STUFF
Plus besoin de vous présenter Tramp Records... Bless.
Yusef Lateef - Love Theme From Spartacus
Classique et superbe album du flutiste et sax qui a été l'un des premiers à incorporer des sons orientaux dans le jazz. Bless.
Newen Afrobeat - Curiche Full Album
Excellent groupe d'Afrobeat en provenance du Chili... Bless.
Marva Whitney - Its My Thing
Un classique de chez classique, pour celle considérée comme la "soul sistah n°1", qui a connu ses heures de gloire avec James Brown pendant deux ou trois ans, mais aussi grace à cet album, dont le titre éponyme est une réponse à celui des Isley Brothers, "It's Your Thing", paru quelques mois plus tôt... Bless.
Afrodisia 'Elephant Sunrise'
Groupe formé en Allemagne en 1978, Afrodisia comprenait des musiciens locaux ainsi que des soldats US... Il en résulte une fusion qui passe du jazz au funk, disco et soul avec aisance. Album réedité par Cordial Recordings en 2018. Bless.
Uptown Funk Empire - N.O.W (feat Juan Rozoff).wmv
Uptown Funk Empire - Boogie
Autre projet de Bruno "Patchworks" Hovart, dont on avait déjà parlé pour "Voilaaa", dispo ici, et dont on reparlera... :
Bless !
Snarky Puppy - Lingus (We Like It Here)
Snarky puppy est un collectif de musiciens composé d'environ 40 membres, basé à Brooklin, mais qui compte dans ses rangs des musiciens venant d'un peu partout sur la planète. Leur fusion est unanimement reconnue, notamment grace à leurs performances scéniques, concretisées par 3 Grammy Awards. Leur leader est le bassiste Michael League, mais aussi et surtout multi-instrumentaliste, compositeur, producteur, propriétaire d’un studio d’enregistrement et d’un label... Bless !
The Cavaliers - Blue Ska
Dernière sortie du label japonais, encore une compile très bien sentie...Bless.
Tailgate Ramble
Une petite compile Blue Note du maître es clarinette, ça ne fait jamais de mal... Bless.
Kushimoto Bushi (Cumbia)
Hohai Bushi (Afro)
Encore un album assez ecclectique, le premier de ces japonais, dont voici la chronique parue sur France Inter :
Au pays du soleil levant, il se passe un truc beaucoup plus intéressant que l’affaire Carlos Gohn, ou le fait que nous rentrions dans une nouvelle ère impériale à partir du premier mai prochain avec le jeune empereur Naruhito. Tout ça c’est pas mal, mais ce n’est pas le genre d’info qui va me faire lever demain, par contre il y a là-bas un groupe qui plonge dans le passé de l’archipel tout en faisant tourner la platine à 120 bornes à l’heure, ce sont les Minyo Crusaders.
Les minyo crusaders, ont eu l’idée de reprendre un répertoire vieux de plusieurs siècles le Min’ho. Ce sont des chansons populaires, celles qui se transmettent dans les villages on y cause de la gloire des samouraïs, des esprits cachés de la forêt, ou du plus petit oiseau du monde, à l’ origine ce sont des chants de congrégations, des chants de boulots, des boums au cœur pour travailler, picoler et remuer du popotin. Souvent quand on parle du Japon, et de leurs arts ancestraux, c’est pour dire que les choses sont figées dans le temps. Mais avec le Minyo on change de braquet, ces chants ont la particularité de pouvoir évoluer, de ne pas tourner le dos à leur époque. Pour vous donner un exemple la complainte de Mandrin aurait pu devenir la complainte de Mesrine.
Les Minyo Crusaders ont poussé le bouchon encore un peu plus loin. Ils ont mis le tout dans marmite de salsa, de reggae, rajouter un zest de jazz éthiopien, mais ils ont gardé la façon de chanter ces textes comme le faisaient leurs arrières-arrières grands parents. Et tout cela donne un disque étrange et complètement ovniesque. Le gars qui est tapi dans l’ombre et qui a mené à bien ce projet est Katsumi Tanaka.
Après le tremblement de terre de Tohuku en 2011 qui a donné lieu à la catastrophe de Fukushima. Tanaka qui est le guitariste du groupe, décide de vivre cette catastrophe en s’interrogeant sur son identité, qu’est ce qui fait de lui un Nippon du XXI siècle et il commence à s’intéresser à la musique folk de l’archipel, et s’aperçoit que les chants Minho lui collent comme un gant, qu’ils font pour ainsi dire partie de son ADN.
Ça le tourneboule et roule ma poule, comme le mystique n’avance jamais seul, il rencontre un chanteur de soul, Tsukamoto qui n’a pas la plus grande aisance a chanter en anglais, mais qui quelques mois auparavant est tombé raide dingue d’une chanson de Minho, entendu alors qu’il était en train de se régaler au restaurant, devant l’air enfiévré de son client, le patron du boui-boui lui confit que son voisin de table est un professeur de Minho. Ainsi soit-il, Takana et Tsukamoto vont monter le groupe qui tue, qui renverse les clichés et les tables de la loi et produirent un disque, qui en plus d’être charmant nous bouscule les oreilles en japonais dans le texte.
Bless !
Mop Mop – Totem (Lunar Love 2016)
Album assez ecclectique pour ce groupe italien, dont voici une chronique parue sur Starwaxmag.com :
Si un groupe a marqué les esprits éclairés de la rédaction de Star Wax en 2013 c’est bien Mop Mop. Le combo afro-jazz funk d’Andrea Benini revient, accompagné au chant par Anthony Joseph, pour un cinquième album studio. Intitulée « Lunar Love », cette production aux accents particulièrement doux est clairement influencée par la culture dub, le jazz éthiopien. Ce collectif italien a débuté à Bologne en 2000 avec Alex Trebo au piano, Pasquale Mirra au vibraphone, Salvatore Lauriola à la contrebasse, Guglielmo Pagnozzi au saxophone et Danilo Mineo aux percussions. C’est en 2003 que le groupe enregistre son premier album « The 11th Pill », qui sort en 2005. À noter que le célèbre réalisateur de film Woody Allen les repère et choisi un titre intitulé « Three Times Bossa », extrait de cet album, pour la bande originale de son film « To Rome With Love ». Les deux albums suivants, « Kiss of Kali » et « Ritual Of the Savage » ont été produits par Infracom et encensés par la presse et les Dj’s. En 2013 parait « Isle of Magic », leur quatrième référence, chez Agogo Records. Sur cet enregistrement, Mop Mop a collaboré avec le légendaire tromboniste des JB’s Fred Wesley sur « Run Around ». L’artiste de Trinidad Anthony Joseph chante déjà sur trois titres (« Let I Go », « Heritage » et « Run Around »). La finno-egyptienne Sara Sayed est, quand à elle, l’interprète de « Loa Chant ». Préparez vos valises mentales pour un voyage musical en quatre chapitres précis. The Journey, The Awakening, The Experience et Close Encounters sont les tableaux colorés de cet opus qui sort le 6 mai prochain. L’album s’ouvre avec « Alfa », sur un jeu hypnotique et majestueux de Max Castlunger au steel drum. Il est l’un des nombreux invités de cet album riche d’idées. On se plonge ainsi dans des pistes de dub éthiopien avec, au piano classique, Alex Trebo. Nous retrouvons à nouveau Anthony Joseph avec « Spaceship Earth » pour un poème dub enivrant, au sein du deuxième chapitre The Awakening, histoire de continuer ce voyage intersidéral. Et l’instrumental éponyme « Lunar Love » n’attend que la voix de Lee Scratch Perry pour faire pâlir tous les sound-systems de la planète. Le track politiquement piquant et anti-tories (politiciens conservateurs anglais) est « The Barber » où Antony Joseph s’amuse à faire des allégories sur les différentes actions d’un barbier dans un salon imaginaire. Un délice sucré oriental s’impose avec « Habibi » (mon amour en arabe), composé des ingrédients savants d’une contrebasse, de l’invité de marque Max Castlunger au kalimba, de percussions et de petites parties de guitares fines saturées et saupoudrées de nombreux effets propres à Mop Mop. Dernier titre avec Antony Joseph sur « The Serpent », ballade hypnotique façon dub-poetry. Le seul track à la forte influence soul de l’album est « Supreme » avec le remarquable chanteur Wayne Snow, collaborateur du brillant Glenn Astro sur le Label Tartelet Records de Berlin, pour le maxi « Red Runner » sorti en 2014. Pour clore le dernier chapitre de ce voyage musical nous retrouvons la grande chanteuse Annabel Lee (Ninja Tune) qui avait déjà fait ses preuves en 2010 avec le producteur Richard E sur le magnifique single clipé « My Mistake ». Sûrement un des albums phare de la rédaction pour notre bande originale cet été !
Bless.
Calibro 35 - Gangster story
CALIBRO 35 in "VENDETTA" || RS Live @ SAE Institute
Calibro 35 - DECADE [Making Of Video]
Fabuleux groupe italien, dont voici une petite chronique parue sur "mapado.com" :
Le combo culte CALIBRO 35, samplé par des pointures telles que Dr.Dre et Jay-Z, sort un nouvel album studio « DECADE » et souffle ses 10 bougies.
Le groupe funk cinématique transalpin CALIBRO 35 annonce la sortie mondiale de son sixième album « DECADE » le 16 février sur Record Kicks.
Sur le ring depuis 2008, les CALIBRO 35 ont acquis une notoriété mondiale en tant que groupe indépendant. En dix ans de carrière, ils ont été samplés par Dr. Dre sur son album « Compton » et par Jay-Z, ils ont partagé l'affiche d'artistes tels que Roy Ayers, Muse, Sun Ra Arkestra, Sharon Jones, Thundercat, Headhunters et ont collaboré en tant que musiciens solo avec PJ Harvey, Mike Patton, John Parish et Stewart Copeland et Nic Cester (Jet). Le magazine Rolling Stone en parle comme « le phénomène le plus authentique, fascinant et rétro-maniaque qui soit arrivé à l'Italie ces dernières années » et de fait, les CALIBRO 35 ont désormais leurs aficionados aux quatre coins du monde et pas des moindres: Dj Food (Ninja Tune), Mr Scruff et Huey Morgan (Fun Lovin'Criminals).
« DECADE » marque précisément les 10 ans de Calibro 35 et il s'agit là du tout premier album enregistré en formation orchestrale avec cuivres, violons et percussions. Mixé et enregistré par le très assidu Tommaso Colliva, vainqueur entre autres d'un Grammy pour Drone des Muse, l'album « DECADE » est la « capsule historique » des CALIBRO 35, rare et composite comme une oeuvre intemporelle.
Bless !
Hoodna Orchestra - OFEL1
Nouvel excellent album de ces israeliens qui manient l'afrobeat à la perfection, le reste de leur discographie est ici :
Bless !
The Budos Band - Veil of Shadows (Official Audio)
Nouvel et cinquième album des new-yorkais, qui confirment leur avancée vers un son bien plus rock et dark qu'à leurs débuts...Bless.
Incredible Bongo Band - Apache
Incredible Bongo Band - In-A-Gadda-Da-Vida
Voici donc l'album original, réédité ici par Mr Bongo en 2006, mythique, samplé et repris de nombreuses fois... Bless.
Shawn Lee's Incredible Tabla Band - Inna Gadda Da Vida
SHAWN LEE'S INCREDIBLE TABLA BAND-APACHE
Album qui n'est autre qu'une reprise groovy-psyché du classique "Bongo Rock", par The Incredible Bongo Band, paru en 1972, que je posterai prochainement. Bless.
Bahama Soul Club "AY JONA" - Trailer for THE CUBAN TAPES
Voici une petite présentation de cet album, parue sur le digitaliphone :
Alluring Tiki nous sert ici sur un plateau un mélange raffiné de Jazz et d’une sorte de musique Afro-Cubaine très « smooth ». Le tout est groovy, et le mélange musical du Bahama Soul Club s’écoute avec délectation tant les mélodies sont travaillées.
Les BSC tapent juste avec leurs 17 tracks, dans lesquelles apparaissent des featuring vocaux d’artistes de la scène Cubaine contemporaine comme Danay Suarez, Arega et Telmary Diaz (trio par ailleurs mis en avant dans le Havana Cultura de Gilles Peterson). Plusieurs générations de chanteurs Cubains sont également présents comme le génial Bessie Smith, la diva funk Spanky Wilson ou la blueswoman Ruthie Foster. Voici donc un album inattendu et rafraîchissant, ou le contraire : un album qui réchauffe nos oreilles À écouter sans modération.
Bless.
The Beginning Of The End - Funky Nassau Pt 1 & 2
Voici une petite prez de cet album mythique, trouvée sur fonkadelica :
Groupe formé à la fin des 60’s par les frères Munnings (Raphael à l’orgue, Liroy à la guitare et Frank à la batterie) et le bassiste Fred Hendfield, The Beginning of the End reste une curiosité dans son genre. Tout d’abord parce que le groupe vient de Nassau au Bahamas, mais aussi parce que le tube qui les a propulsé « Funky Nassau » avec ses ambiances caribéennes a réussi à grimper au top 10 des charts américains au printemps 1971, alors que rien ne le prédestinait ! Ceci dit tout n’est pas du au hasard puisque c’est grâce à Henry Stone, le célèbre producteur de Miami que le groupe va signer sur un de ses nombreux labels, Alston et ouvrir la voie royale vers la réussite américaine.
Dès le début de l’album la messe est dite avec le titre phare du LP : « Funky Nassau » qui balaye tout sur son passage ! La rythmique et les percussions agrémentées des cuivres de The Funky Nassau Horns, proposent un hymne véritable à la danse où les influences venues des Caraïbes se font largement sentir. Le dépaysement est garantie ainsi que la transe grâce à une version en deux parties dont le break basse / batterie proposée sur la deuxième fini de mettre tout le monde d’accord. Un classique tout simplement !
Les influences tropicales se font ressentir sur plusieurs morceaux : « Surrey Ride », « Monkey Tamarind » ou « In the deep ». Mais sur d’autres leur funk est très clairement influencé par les U.SA : « Come down » ou « Sleep on dream on » par exemple.
L’impression générale de cet opus, laisse un sentiment de joyeux bazar, ou le groupe aurait enregistré en une prise des morceaux composés la veille ! D’ailleurs on ne serait pas surpris que certaines parties aient même été improvisées le jour de l’enregistrement ! L’ensemble est donc volontairement spontané, brut, sans grosse production mais avec une fraîcheur qui montre que l’on peut créer un classique de black music sans avoir des armadas d’auteurs compositeurs chevronnés autour de soi ! Il faudra cependant au groupe attendre 5 ans (en 1976) pour sortir un deuxième et ultime album éponyme qui lui ne connaîtra pas le même succès. On ne peut pas être et avoir été même sous le soleil des Bahamas !
Bless.
Azteca - A Night In Nazca
2nd album du groupe de San fransico, paru en 1973, mélange de rock-jazz et funk...Bless.
Omar Bashir, Taqâsîm de Bagdad - IRAQ
Fils de Munir Bachir, le maître légendaire du ‘ûd.
Dans ces cinq longues improvisations taqâsîm, Omar vous invite à un voyage qui vous emmènera d’Irak en Inde, en Turquie et en Egypte pour se terminer en Andalousie.
Omar Bashir perpétue une passion de son père, rechercher des liens de parenté entre les musiques de son pays natal et celles du reste du monde, tout en développant un style personnel.
A noter que ce post n'est pas de moi, mais d'un nouveau contributeur à ce fameux blog, Will ! A ne pas confondre avec Willy, pour les intimes... Bless.