Ojibo Afrobeat – Ojiboland (Self-Released, 2020)
Samúel Jón Samúelsson Big Band - Helvítis Fokking Funk (2010, SJS Music) & 4 Hliðar (2012, SJS Music)
Art Aknid : Un Aller Sample (2013) & Eighty Eight (Feat. Sofiane Pamart, 2014)
02. Art Aknid - Grise mine [Un aller sample] Instrumental 2013
Beatmaker lillois, dont voici une petite bio, qui date de 2011... :
Art Aknid, producteur d’Instrumentales depuis fin 2008 venant tous droit des alentours de Lille (59). Passionné par le mouvement Hip Hop en général depuis l’âge de 10 ans (Rap, Breakdance, Graffitis etc.), il commence par le « Graff » avec comme premier pseudo « Bastos ». Ce blaz étant un peu trop « basique » et utilisé par plusieurs personnes du mouvement, il décida de choisir un nouveau nom lorsqu’il commença les instrus (Art Aknid). Pourquoi Art Aknid ? Pour son unicité, mettre avant tout en valeur le mot « Art », et aussi pour avoir une identification sur logo ou graffs (référence au mot « arachnide »). Art Aknid débute ses collaborations avec Claz (Australie), ou encore Venomus Vocalz (UK). En été 2010, il intègre le collectif Tchernolille suite à une collaboration avec Mekes, un membre du groupe. Depuis, les projets commencent, les Featurings aussi comme avec Mazur (Canada), ou encore Kataklisme, & Shaffik Sufira (en projet).Un long morceau contre le Racisme et la Discrimination (« Against The Racism ») est aussi en projet.
Tchernolille est un collectif qui s’étend d’Arras à Lille, composé de Mc’s, Beatmakers etc. Un site officiel est en train d’être travaillé. [Coming Soon]
A noter que ses albums ou prod sont souvent dispo en téléchargement gratuit... Bless.
Alma Afrobeat Ensemble - Discographie (2010-2018, Amphora Records & Slow Walk Music)
"Eshu", by Alma Afrobeat Ensemble (Official Live Video)
Groupe fort sympathique de Barcelone... Bless.
Amerigo Gazaway – The Big Payback Vol. 3-J.B. & The Soul Mates + Instrumentals ( 2014, Self-Edited )
Jame Brown & The Soul Mates - Who is Mr. Brown (Popcorn Dub) feat Bob Marley (Prod. Amerigo Gazaway)
On termine la série avec mon préféré, sous fond de JB's... Bless.
Amerigo Gazaway – Bizarre Tribe - A Quest To The Pharcyde (2012, Gummy Soul)
Amerigo Gazaway - Bizarre Tribe - A Quest to The Pharcyde
On continue avec l'ami Amerigo, et cette rencontre entre A Tribe Called Quest et The Pharcyde... Bless.
Amerigo Gazaway - Fela Kuti Vs De La Soul: Fela Soul & Fela Soul Instrumentals (2011, self-released)
Fela Kuti & De La Soul - Fela Soul (Full Album) [HD]
Une de ses premières sorties, excellente... Bless.
Amerigo Gazaway Presents Nina Simone & Lauryn Hill – The Miseducation Of Eunice Waymon (SoulMates Records, 2019)
Nina Simone & Lauryn Hill - The Miseducation of Eunice Waymon (Full Album) [HD]
Excellente sortie d'Amerigo Gazaway, dont voici une sympathique petite bio, trouvée sur thebackpackerz.com :
Savez-vous quel est le point commun entre B.B King, Fela Kuti, Marvin Gaye, UGK, De La Soul ou encore Yasiin Bey (Mos Def) ? Il s’appelle Amerigo Gazaway. Agé de 31 ans et originaire de Nashville, ce DJ dont le nom a pas mal circulé sur le net ces dernières années est devenu maître dans l’art du mashup. On vous propose aujourd’hui de découvrir ce héro du mélange des genres.
Le concept de base du mashup est assez simple : vous prenez une piste instrumentale d’un artiste, la piste a capella d’un autre, vous mixez le tout pour être sûr que le tempo est bon, que les BPM sont calés et le tour est joué ! Vous obtenez un titre plutôt sympa à écouter et potentiellement à succès en fonction de votre talent et de l’improbabilité de la collaboration que vous venez de fabriquer. Sauf qu’à ce petit jeu, Amerigo Gazaway va plus loin, même beaucoup plus loin en faisant preuve de génie et d’un certain talent pour appliquer à la lettre l’expression « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »
Son premier coup d’éclat remonte à 2011 et la sortie de son projet Fela Soul. L’idée va au-delà d’un simple mashup puisque Gazaway parle de « collaboration conceptuelle » entre les artistes et les genres qu’il mélange. Des instrus de De La Soul, parsemées de samples de morceaux de Fela Kuti (la légende de l’Afro beat nigérian), le tout enrobé de couplets du trio de Long Island et voila un premier succès pour Amerigo Gazaway, qui ne s’arretera pas en si bon chemin.
Dans la foulée il sort en 2012 un autre projet intitulé Bizarre Tribe: A Quest to the Pharcyde. Vous l’aurez deviné, A Tribe Called Quest et The Pharcyde sont à l’honneur sur cette collaboration dont le concept est le suivant : Gazaway applique les couplets des Pharcyde sur des productions qu’il réalise lui même à partir des morceaux originaux de soul, funk, et jazz samplés à l’époque par A Tribe Called Quest pour réaliser leurs albums. Quand on vous parle de talent, on ne vous ment pas et cet album obtiendra la même année les louanges de nombreux médias dont le L.A times et la bible hip-hop OkayPlayer.
Depuis, Le Dj continue d’être productif et ingénieux et nous a gratifié de trois autres projets majeurs : The Big Payback Vol.3, qui fait collaborer James Brown avec Bob Marley, Busta Rhymes, Biggie, Michael Jackson et j’en passe… The trill is gone teinte le dirty south du groupe UGK d’une couleur blues avec les riffs de guitare de la légende BB King, une pure merveille.
On atteint néanmoins le sommet avec l’album Yasiin Gaye, The Departure. Un mélange incroyable des oeuvres de Marvin Gaye et de Yasiin Bey (b.k.a Mos Def). Une harmonie parfaite entre les deux artistes se dégage à l’écoute de l’album, si bien qu’on aurait presque l’impression que les morceaux ont été enregistrés en studio en présence des deux artistes. Amerigo Gazaway joue au micro-chirurgien, proposant des nouveaux morceaux à partir des originaux de Marvin Gaye re-visités et reconstruits tout en conservant la saveur originale de ceux-ci et en y faisant apparaître tantôt Yasiin Bey au rap, tantôt Marvin Gaye au chant ou au refrain, pour un résultat hors du commun qui en ravira plus d’un. Le rap punchy de Mos Def et la soul délicieuse de Marvin Gaye se marient à la perfection et on aurait difficilement pu imaginer meilleur mélange des genres tant les deux univers sont complémentaires et s’imbriquent pour n’en former qu’un seul, comme une évidence.
Bless.
Flyjack - Discographie (2010-2020, Hammondbeat & Bean Pie Records)
Retro Funk & Rare Grooves - Black Water Gold - Flyjack
Groupe Texan, d'Austin précisemment, au groove bien sympathique. Bless.
The Lyman Woodard Organization – Saturday Night Special (Strata Records, 1975)
The Lyman Woodard Organization - Saturday Night Special
Album considéré comme culte, aux multiples influences, avec comme leader Lyman Woodard aux claviers. Bless.
Nemanja – Tarot Funk (Ammonite Records, 2019)
Petite presentation de ce groupe croate, en anglais, trouvée sur leur bandcamp :
Psychedelic sounds of eastern funk mixed with esoteric teachings of Tarot!
"Tarot funk" is an album that blends symbolism of Tarot with the musical heritage of '70s Anatolian rock, Thai funk, Cambodian psych-rock of the ‘60s, Dub and Afro-funk in one eclectic new genre called - Tarot Funk!
Each song on “Tarot Funk” is written for one specific card, thus combining music with Tarot's symbolism throughout the tracklist, with a purpose of creating a narrative which every listener must interpret for himself (download includes a special text guide to help you navigate).
nemanja decided to tell his story by using nine Tarot cards and compose music that is tied to the symbolism and meaning of each card. Set together, music, cards and text guide are referring to the full series of events that had occurred last year in his life. While he is recounting his tale, nemanja needs you to help him make sense of it all. While listening to the music and studying the cards, he is hoping that you will be able to transform his story; create your own meaning of these events, find patterns in your life, and by the end, your own story.
If, for some reason, you are not successful in finding meaning in all of this, just let the grooves free your ass and your mind will follow! I wish you all a pleasant journey!
Bless.
The Soul Motivators - Discographie ( Do Right! Music, 2015-2020 )
The Soul Motivators - Free To Believe
The Soul Motivators - Mindblastin' (Live)
Très bon groupe de Toronto, les canadiens ayant décidémment une scène néo-funky foisonnante... Bless.
Gut Funky: The Best Of C.R.S. Records (Tramp records, 2020)
Zodiacs - Hey Rugh Nut (7" Vinyl HQ)
Nouvelle compile de chez Tramp, qui cette fois nous sort le meilleur de CRS, label from Philadelphie entre la fin des 60's et le débuts des 80's... Bless.
James Reese & The Progressions – Wait For Me (Now-Again Records, 2019)
Let's Go (It's Summertime)
Throwing Stones (Kenny Dope Main Mix)
Superbe compile, James Reese était tromboniste, auteur-compositeur originaire de Caroline du Sud. Il n'a enregistré que des 45 tours. Cette compile propose, outre les originaux, beaucoups de titres instrus, ou sans les cuivres, ou sans les cordes...Une tuerie. Bless.
Adrian Younge & Ali Shaheed Muhammad – Marvel's Luke Cage Season Two (Mondo, 2018)
The Thrill is Gone - Christone ''Kingfish'' Ingram ♫ - Tilda ''Nightshade'' - LUKE CAGE 2X04
Luke Cage | Rakim - Kings Paradise | SEASON 2 ENDING
2ème OST pour la 2ème saison, on prends les mêmes et on recommence... La première est ici :
Raphael Saadiq - Good Man ('Luke Cage' official soundtrack) Superbe OST, pour la série je ne me prononce pas, mais pour la bande son : wow ! Adrian Younge, j'en ai déjà parlé, mais pas Ali Shaheed Muhammad, qui n'est autre que l'un des membres fondateurs d'A Tribe Called Quest...
http://funkygrooves.canalblog.com
Bless.
Butcher Brown - Grown Folk (Trash Flow, 2015) & Camden Sessions (Gearbox Records, 2018)
BUTCHER BROWN * FIAT
Butcher Brow - Grown Folk [FULL ALBUM]
Voici une petite chronique de ce groupe parue sur le site de Jazz à Vienne :
On croirait à un nom de musicien. Pourtant Butcher Brown désigne un quintet américain basé à Brooklyn en Virginie. Ils décrivent eux-même leur musique de « Garage punk jazz funk ». Si vous voulez du groove qui envoie, du vrai, des lignes de basse grasses et des headbangers, c’est eux qu’il faut écouter. Très actuel et inspiré par le hip-hop, Butcher Brown fait remonter ses racines jusqu’à la fusion des années 70 et l’essor des instruments électriques dans le jazz. Des Head Hunters de Herbie Hancock au RH Factor de Roy Hargrove, Butcher Brown fait perdurer un héritage de virtuosité et d’énergie, d’une Great Black Music qui prend au corps. Butcher Brown, c’est l’assurance d’une claque.
Bless.
Soulive – Cinematics Vol. 1 (Soulive Music Inc, 2017)
Sidekick
Excellent EP de ce groupe New Yorkais qui s'est taillé une jolie réputation underground, depuis leurs débuts en 1999. Bless.
Roger Molls - Discographie ( Cône Production, 2010-2019 )
Roger Molls - Hipology
Roger Molls - What's Your Place ft. Ptates
Roger Molls - The Man With Dusty Fingers
Beatmaker lillois, aux prod vraiment kiffantes je trouve, dont voici une petite bio/chronique parue sur tremendousonly.fr :
Il le mérite ce focus, Roger Molls. Et de la reconnaissance, il devrait en recevoir beaucoup plus que cela. Originaire de Roubaix, il est un de ces gars qui touche à tout, qui sait tout faire et qui fait tout. Au départ vidéaste, puis beatmaker, il est à l’origine de l’association audiovisuelle CôneProd.
En trois albums autoproduits (deux « vrais » albums et un troisième aux allures de mixtape), Roger Molls est parvenu à se faire une vraie place dans la cour des grands de l’abstract hip-hop. Un maître chirurgien du sample (car à ce niveau on parle de science) capable, à partir d’un sample d’orchestre symphonique, de vous pondre un titre frisant le chef d’œuvre (oui bien sûr, je pense à HIPOLOGY, mais jugez plutôt : http://youtu.be/3Pyl-GNoIMs), mais qui est tout aussi capable de composer de très belle manière, et qui ose s’aventurer là ou d’autres ne vont pas : jazz, classique, ambiances planantes, douces et même mélancoliques sur « Métamorphosis Of Muses ».
Autodidacte, Roger Molls s’est mis au clavier, à la guitare, à la basse, au scratch pour pouvoir imprégner sa musique de toute son inventivité. Sans jamais perdre de vue l’instrumental et l’abstract, il navigue sur le hip-hop, trip-hop en s’entourant de MC’s fort bien appropriés à l’expérience. C’est en mai 2010 que sort « Rewind » son premier véritable album. Et là il tape fort, très fort. Tenez-vous, avec ce premier opus, on vient directement se frotter aux grands. Je pense à RJD2, DJ Shadow, Wax Tailor, DJ Cam… C’est très riche et il y en a pour tous les goûts, du soft, du punchy, toujours avec des instrus très fines et travaillées au micron, des breaks, des featurings de qualité (Ptates sur « High Speed Chase », Mr Cut aux scratches), des interludes diablement efficaces (« An old Jukebox », « Get Up »). L’instru et le talent de Mr Molls se développent encore un peu plus sur le TREMENDOUS (…) « The Listener » dont il a aussi signé le clip. Décidemment, quel talent.
La seconde galette nous était arrivée en septembre 2011. « The Man With Dusty Fingers» est plutôt teinté mixtape (« Unky Jazzy Trippy Breaks) avec 18 titres aussi variés qu’efficaces. L’artiste se lâche et ça part dans tous les sens tout en tenant la route. C’est inventif et c’est riche. On note des sonorités clavier vintage, de l’ambiance à la Zorba (« Greeky »), des cuivres, de la ballade (« Oh oui »), des envolées de violons, du « Crystal » qui emmène tout un titre de génie. Et on se prend même à imaginer un générique de western sur « Eldorado ». Les samples de vieux films américains nous évoquent le Wax Tailor des premières heures et c’est un régal.
C’est enfin le 24 septembre 2012 que « Metamorphosis Of Muses » nous est parvenu. C’est là une autre dimension que prend la musique de Mr Molls. On arrive dans une nouvelle profondeur, et une puissance que l’on attendait pas. Cet album détonne directement avec « What’s Your Place » qui nous permet de retrouver Ptates et son flow qui valse avec l’instru. On démarre franchement hip-hop et lyrics avec Clem Powels, John Mc Lane, Above Ave, Bk & Slik Jack sur « A World » qui donne une soudaine gravité à l’album. Gravité confirmée par « Prelude To » et ce lent jeu au piano derrière lequel on distingue des enfants jouer et crier. Vient ensuite « My Life » (excellent clip d’ailleurs) qui poursuit sur le solennel avec Detin8. L’émotion, la profondeur est là, et Roger Molls nous montre encore une fois ici que ça aussi, il sait faire : nous toucher. Viendra également le très bon Stay Real, qui nous porte de sa richesse et de ses envolées vocales avec cette si suave voix féminine. Après que « Cry » nous ait filé les larmes aux yeux (oui, oui.), c’est « Lost Angels » qui termine le travail en explosant comme un bouquet final (avant la fin) tant ce titre semble vouloir crier le message de l’auteur (Clip ici : http://youtu.be/AOc5ICUj4zc). L’auteur conclut sur « The Muses », qui semble nous laisser planer dans les rêveries engendrées par tout ce périple. Oui Roger, les muses se changent, se métamorphosent, si s’agit des tiennes, alors c’est une très bonne chose. On attend la suite. Non, on l’espère. Merci Mr.
Bless