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FunkyGrooves
6 novembre 2020

Royal Grooves - Funk And Groovy Soul From The King Records Vaults (BGP, 2012)

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Deux p'tites compiles BGP aujourd'hui, histoire d'être sûr de ne pas être déçu... Bless.

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5 novembre 2020

Roots Of Funk 1947-1962 (Frémeaux & Associés, 2015)

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Comme bien des musiques de tradition orale, le funk n’est peut être pas à l’abri, un jour ou l’autre, d’une révélation qui chamboulera tous nos savoirs sur ses origines. Pour l’heure, c’est par la musique syncopée des Caraïbes à la fin des années quarante que le spécialiste Bruno Blum débute un voyage torride - et sans la clim’- en 67 escales qui nous mènent de l’Afro-cubain Machito au Louisianais Eddie Bo. Comme le rappelle le compilateur, le terme « funk » signifie mauvaise odeur corporelle. Ce qui peut aussi endosser une connotation positive dans certaines communautés noires quand on désigne comme « funky » celui qui a travaillé et transpiré. Un premier CD titré « The Deep Caribbean Roots of Funk » voyage de Kingston à Port-au-Prince, via La Havane, les Bermudes et Pointe à Pitre. On y découvre comment « El Loco Cha Cha Cha »  de René Touzet prépare le terrain au « Louie Louie » de Richard Berry, ou encore quatre manières de décliner du limbo. Avec en fil rouge les influences croisées d’Allen Toussaint et de Bo Diddley sur le funk US. Le second, « Funky Jazz, Hard Bop, Soul Jazz », parle de lui-même. Rares sont les combos qui n’ont pas inscrit au moins une fois à leur répertoire un thème afro-cubain. James Moody ou Dizzy Gillespie devenant même des familiers du genre. Sun Ra est là aussi, qui jette les bases du cosmic funk, alors que plus rien ne semble séparer Moondog enregistré dans une rue de New York d’un griot capté dans la brousse. Agitez ces deux CD, mélangez, branchez le mixeur et vous obtiendrez le contenu du troisième : « Negro Spirituals, Blues & Soul ». Forcément le plus familier à l’amateur de R’n’B 50/60 avec l’incontournable Bo, James Brown – le type qui a le plus transpiré dans le showbiz’-, plein de Louisianais et même un clin d’œil à Elvis, pourtant toujours si propre sur lui. Dégustez et surtout ne laissez pas refroidir.
Par Dominique LAGARDE  - ABS MAG    

Bless.

5 novembre 2020

Roots Of Soul 1928-1962 (Frémeaux & Associés)

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« Personne n'oserait aujourd'hui contester la valeur du regretté Ray Charles dans l'histoire des musiques populaires américaines. Créateur d'un idiome culturel majeur, la Soul-Music, il symbolise à lui seul l'émancipation religieuse de la communauté noire au tournant des années 60. En détournant les codes et rites des Negro-Spirituals, le «Genius» a bousculé l'une des formes d'expression séculaires de l'Amérique profonde. Il ne faudrait cependant pas réduire la genèse de la Soul-Music à ce brillant symbole de résistance et de courage artistique... Bien avant que l'esprit frondeur de quelques instrumentistes audacieux ne redessine les contours du paysage sonore outre-Atlantique, les germes de cette quête identitaire nourrissaient déjà les répertoires sacrés et profanes. Il suffit d'écouter le blues de Blind Willie Johnson en 1928, les mots scandés du révérend Benny Campbell en 1938 ou l'humeur rock de Roy Brown en 1950, pour comprendre que la Soul-Music existait déjà dans le vocabulaire des orateurs d'antan. Grâce aux recherches encyclopédiques du musicien, dessinateur, photographe et auteur, Bruno Blum, ces évidentes racines de l'âme noire rejaillissent à travers une sélection de 72 titres réunis dans le coffret «Roots of Soul» (Frémeaux & Associés) qui met en lumière la puissance émotionnelle du peuple noir durant la première moitié du XXème siècle. Si cette anthologie Soul donne du relief à des classiques universels comme «Please, Please, Please» de James Brown, «These arms of mine» d'Otis Redding ou «Stubborn kind of fellow» de Marvin Gaye, il est plaisant de se plonger dans un patrimoine méconnu grâce aux archives dépoussiérées de Louis Jordan, Dinah Washington ou Sister Rosetta Tharpe. Au-delà de l'intérêt musicologique, ces œuvres parfaitement restaurées narrent le combat de valeureux interprètes au service de causes justes et dignes : le respect, l'égalité, le partage... »
Par Joe FARMER – « L’EPOPEE DES MUSIQUES NOIRES » RFI

Bless.

3 novembre 2020

Amara Touré ‎– 1973-1980 (Analog Africa, 2015)

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Encore une fatale compile, dont voici la chronique parue sur RFI :

Un parfum de mystère se dégage de la première compilation consacrée à Amara Touré, chanteur guinéen ayant fait carrière au Sénégal, au Cameroun puis au Gabon dans les années 70, avec un répertoire afro-cubain.

Dans les ouvrages de référence sur la musique africaine publiés au cours des dernières décennies, au mieux, Amara Touré a droit à une demi-ligne. En fait, que son nom soit cité relève déjà du domaine de l'exception, car dans l'immense majorité des cas, il en est tout simplement absent. Difficile, au premier abord, de mettre en équation une telle forme de discrétion durant toute une carrière, avec la cote qu'a atteint depuis quelques années, cet artiste ressuscité par les diggers, ces chercheurs de trésors musicaux. 

Comment comprendre que ce Guinéen, au regard des qualités qu'on lui prête aujourd'hui, ait laissé si peu de traces discographiques, alors même qu'il évoluait à une époque où les représentants de son continent commençaient à se faire entendre activement sur la scène internationale et que les producteurs occidentaux s'étaient mis à observer plus attentivement ce qui se passait dans les anciennes colonies ?
 
Si les interrogations, légitimes, ne manquent pas, la logique a aussi ses limites. Passer à travers les mailles du filet constitue une possibilité. C'est justement ce que souligne, en filigrane, le projet mené par le label allemand Analog Africa, spécialisé dans les causes oubliées qui méritent un meilleur traitement, même tardivement. Car les disques vinyle sont là, tels des éléments objectifs, pour mettre un son, une voix, un style, sur un chanteur resté sinon inconnu, du moins largement méconnu.
 
Trois 45 tours et un 33 tours
 
Mais pour qu'une légende prenne corps – on pense forcément à celle du folk singer américain Sixto Rodriguez, il y a quelques années –, plusieurs conditions doivent être réunies. Une histoire, aussi romanesque soit-elle, ne suffit pas. Il faut aussi que le talent soit incontestable. Amara Touré possède les deux, comme s'attache à le décrire le livret de la compilation qui vient donc de lui être consacrée, et comme le laissent entendre les dix morceaux rassemblés sur le CD. Soit la totalité de ses enregistrements, en près de 35 ans au micro dans les cabarets : trois 45 tours et un 33 tours !
 
Pour compliquer la tâche, et rendre l'entreprise du label encore plus excitante, un autre ingrédient vient s'ajouter : l'intéressé semble avoir disparu des écrans radars. Aucune des personnes contactées, ami d'enfance ou musiciens avec qui il a longuement et étroitement collaboré, n'a de ses nouvelles !
 
Silence absolu depuis 1996, date à laquelle il a cessé de travailler avec l'orchestre Massako de Libreville, tantôt présenté comme relevant des FTN du Gabon (forces terrestres et navales), tantôt des FAG (forces armées gabonaises). Amara Touré y était arrivé en 1980, en provenance du Cameroun où il venait de séjourner dix ans, se produisant à Yaoundé avec l'Ensemble Black & White qui devait souvent jouer dans deux endroits différents dans la même soirée ! Son répertoire afro-cubain y était très apprécié.
 
"Ce succès lui a donné l'idée d'enregistrer quelques morceaux, et comme ses prestations quotidiennes étaient très applaudies, il a pris confiance. Il voulait suivre les exemples de ceux qui, comme Laba Sosseh, étaient reconnus sur la scène internationale. Il a décidé de tenter le coup, mais ce n'était pas une tâche facile, parce que le Cameroun souffrait (et souffre toujours) d'un énorme manque de moyens d'enregistrement. Grâce à l'aide de deux importants membres de la société nationale de radio-télévision, Amara Touré a réussi à enregistrer son premier 45 tours avec les chansons N'Niyo et Cuando Llegare", raconte le saxophoniste Moustapha Diop qui connait particulièrement bien le Guinéen pour avoir grandi avec lui à Dakar.
 
L'idéal panafricain
 
Arrivé au Sénégal alors qu'il n'avait pas trois ans, le jeune Amara est peu disert, gêné par son fort bégaiement. Sauf quand il chante. Au fameux Miami Club d'Ibra Kassé, haut lieu de la vie nocturne dans la capitale où les rythmes cubains sont très en vogue, il fait ses débuts à la fin des années 50. Et rejoint rapidement le Star Band, formation devenue une institution de la musique sénégalaise.

De plus en plus à l'aise dans ses interprétations, il se fait remarquer pour savoir conserver la saveur des titres originaux tout en apportant sa propre culture. Quand se présente la possibilité de s'expatrier au Cameroun, en 1970, il y voit une opportunité à saisir.

 
Cette mobilité qui caractérise la carrière d'Amara Touré reflète aussi une tendance assez prononcée, à cette époque, dans le milieu musical africain. Elle ne manque pas de rappeler le parcours itinérant de Manu Dibango, résident à Kinshasa où Joseph Kabasele l'avait fait venir, puis dans son Cameroun natal, avant d'exercer des fonctions à Abidjan, en Côte-d'Ivoire. À travers leurs démarches, les artistes aussi contribuent à l'idéal panafricain.
Bless.
2 novembre 2020

Hamad Kalkaba And The Golden Sounds ‎– Hamad Kalkaba And The Golden Sounds 1974​-​1975 (Analog Africa, 2017)

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Excellent sortie une fois de plus d'Analog Africa, dont voici la chronique parue sur pan-african-music.com :

Hamad Kalkaba est un véritable personnage publique au Cameroun. Le colonel de l’armée du Cameroun à la retraite est en effet un dirigeant sportif camerounais, actuellement président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) et vice-président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF). Dans sa jeunesse, en plus du sport, Hamad se passionne pour la musique.

L’album Hamad Kalkaba and The Golden Sounds represente son entière discographie, qui puise son inspiration dans les rythmes du nord du Cameroun.

Kalkaba explique comment ces chansons enregistrées dans le milieu des années 1970 faisaient partie d’un mouvement, un mouvement lancé par des musiciens issus des quatre coins du Cameroun qui, à l’aide de synthétiseurs, guitares électriques et boites à rythmes, ont commencé à moderniser les rythmes traditionnels de leurs régions.

Bless.

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1 novembre 2020

Cumbia Beat Volumes 1-3 (Vampi Soul, 2010-2019)

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Encore des fatales compiles de Cumbia, péruvienne cette fois. Bless.

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