Gemma & the Travellers - Too Many Rules & Games Album fort sympathique, dont voici une petite chronique parue sur "musicultre.fr" : Gemma M est une aventurière et une voyageuse passionnée de soul. Sa musique rend un bel hommage à la soul des années 1960 mais avec une touche moderne très rafraichissante.
Un classique de chez classique, pour celle considérée comme la "soul sistah n°1", qui a connu ses heures de gloire avec James Brown pendant deux ou trois ans, mais aussi grace à cet album, dont le titre éponyme est une réponse à celui des Isley Brothers, "It's Your Thing", paru quelques mois plus tôt... Bless.
Groupe formé en Allemagne en 1978, Afrodisia comprenait des musiciens locaux ainsi que des soldats US... Il en résulte une fusion qui passe du jazz au funk, disco et soul avec aisance. Album réedité par Cordial Recordings en 2018. Bless.
Album assez ecclectique pour ce groupe italien, dont voici une chronique parue sur Starwaxmag.com :
Si un groupe a marqué les esprits éclairés de la rédaction de Star Wax en 2013 c’est bien Mop Mop. Le combo afro-jazz funk d’Andrea Benini revient, accompagné au chant par Anthony Joseph, pour un cinquième album studio. Intitulée « Lunar Love », cette production aux accents particulièrement doux est clairement influencée par la culture dub, le jazz éthiopien. Ce collectif italien a débuté à Bologne en 2000 avec Alex Trebo au piano, Pasquale Mirra au vibraphone, Salvatore Lauriola à la contrebasse, Guglielmo Pagnozzi au saxophone et Danilo Mineo aux percussions. C’est en 2003 que le groupe enregistre son premier album « The 11th Pill », qui sort en 2005. À noter que le célèbre réalisateur de film Woody Allen les repère et choisi un titre intitulé « Three Times Bossa », extrait de cet album, pour la bande originale de son film « To Rome With Love ». Les deux albums suivants, « Kiss of Kali » et « Ritual Of the Savage » ont été produits par Infracom et encensés par la presse et les Dj’s. En 2013 parait « Isle of Magic », leur quatrième référence, chez Agogo Records. Sur cet enregistrement, Mop Mop a collaboré avec le légendaire tromboniste des JB’s Fred Wesley sur « Run Around ». L’artiste de Trinidad Anthony Joseph chante déjà sur trois titres (« Let I Go », « Heritage » et « Run Around »). La finno-egyptienne Sara Sayed est, quand à elle, l’interprète de « Loa Chant ». Préparez vos valises mentales pour un voyage musical en quatre chapitres précis. The Journey, The Awakening, The Experience et Close Encounters sont les tableaux colorés de cet opus qui sort le 6 mai prochain. L’album s’ouvre avec « Alfa », sur un jeu hypnotique et majestueux de Max Castlunger au steel drum. Il est l’un des nombreux invités de cet album riche d’idées. On se plonge ainsi dans des pistes de dub éthiopien avec, au piano classique, Alex Trebo. Nous retrouvons à nouveau Anthony Joseph avec « Spaceship Earth » pour un poème dub enivrant, au sein du deuxième chapitre The Awakening, histoire de continuer ce voyage intersidéral. Et l’instrumental éponyme « Lunar Love » n’attend que la voix de Lee Scratch Perry pour faire pâlir tous les sound-systems de la planète. Le track politiquement piquant et anti-tories (politiciens conservateurs anglais) est « The Barber » où Antony Joseph s’amuse à faire des allégories sur les différentes actions d’un barbier dans un salon imaginaire. Un délice sucré oriental s’impose avec « Habibi » (mon amour en arabe), composé des ingrédients savants d’une contrebasse, de l’invité de marque Max Castlunger au kalimba, de percussions et de petites parties de guitares fines saturées et saupoudrées de nombreux effets propres à Mop Mop. Dernier titre avec Antony Joseph sur « The Serpent », ballade hypnotique façon dub-poetry. Le seul track à la forte influence soul de l’album est « Supreme » avec le remarquable chanteur Wayne Snow, collaborateur du brillant Glenn Astro sur le Label Tartelet Records de Berlin, pour le maxi « Red Runner » sorti en 2014. Pour clore le dernier chapitre de ce voyage musical nous retrouvons la grande chanteuse Annabel Lee (Ninja Tune) qui avait déjà fait ses preuves en 2010 avec le producteur Richard E sur le magnifique single clipé « My Mistake ». Sûrement un des albums phare de la rédaction pour notre bande originale cet été !
Voici une petite prez de cet album mythique, trouvée sur fonkadelica :
Groupe formé à la fin des 60’s par les frères Munnings (Raphael à l’orgue, Liroy à la guitare et Frank à la batterie) et le bassiste Fred Hendfield, The Beginning of the End reste une curiosité dans son genre. Tout d’abord parce que le groupe vient de Nassau au Bahamas, mais aussi parce que le tube qui les a propulsé « Funky Nassau » avec ses ambiances caribéennes a réussi à grimper au top 10 des charts américains au printemps 1971, alors que rien ne le prédestinait ! Ceci dit tout n’est pas du au hasard puisque c’est grâce à Henry Stone, le célèbre producteur de Miami que le groupe va signer sur un de ses nombreux labels, Alston et ouvrir la voie royale vers la réussite américaine.
Dès le début de l’album la messe est dite avec le titre phare du LP : « Funky Nassau » qui balaye tout sur son passage ! La rythmique et les percussions agrémentées des cuivres de The Funky NassauHorns, proposent un hymne véritable à la danse où les influences venues des Caraïbes se font largement sentir. Le dépaysement est garantie ainsi que la transe grâce à une version en deux parties dont le break basse / batterie proposée sur la deuxième fini de mettre tout le monde d’accord. Un classique tout simplement ! Les influences tropicales se font ressentir sur plusieurs morceaux : « Surrey Ride », « Monkey Tamarind » ou « In the deep ». Mais sur d’autres leur funk est très clairement influencé par les U.SA : « Come down » ou « Sleep on dream on » par exemple.
L’impression générale de cet opus, laisse un sentiment de joyeux bazar, ou le groupe aurait enregistré en une prise des morceaux composés la veille ! D’ailleurs on ne serait pas surpris que certaines parties aient même été improvisées le jour de l’enregistrement ! L’ensemble est donc volontairement spontané, brut, sans grosse production mais avec une fraîcheur qui montre que l’on peut créer un classique de black music sans avoir des armadas d’auteurs compositeurs chevronnés autour de soi ! Il faudra cependant au groupe attendre 5 ans (en 1976) pour sortir un deuxième et ultime album éponyme qui lui ne connaîtra pas le même succès. On ne peut pas être et avoir été même sous le soleil des Bahamas !
Album fort sympathique, dont voici une petite chronique parue sur "musicultre.fr" :
Gemma M est une aventurière et une voyageuse passionnée de soul.
Sa musique rend un bel hommage à la soul des années 1960 mais avec une touche moderne très rafraichissante.
Aventurière, Gemma M l’est lorsque adolescente elle quitte son Italie natale un sac à la main et quelques billets en poche. Elle parcours l’Europe et rencontre Robert P., guitariste résidant en Allemagne, mi anglais mi suédois. Ensemble, ils forment un duo et partent pour Londres, ville natale de Robert.
Après quelques années à Londres, ils tombent sous le charme du nord de l’Angleterre. Là, ils forment “Gemma & the travellers” avec des amis et musiciens rencontrés sur les routes.
Il y a dans “Gemma & the travellers” l’esprit de la “Motown”, le son brut et “groove” des débuts du label. A l’évidence, Gemma c’est aussi une voix, puissante et limpide qui semble sortir tout droit de la cave en terre battue de Detroit. Le duo écrit et compose la plupart des chansons et maitrise les ballades suaves et sexy. “Take My Heart & Breath” en est la preuve. Sur “Too Many Rules & Games”, premier album, sax et wurlitzer sont maitres. Le “groove” repose sur bass, batterie et cordes de guitares étincelantes.
Une musique aussi efficace en studio que sur scène. Leur premier “live” au “jazz café” de Londres en 2015 avait impressionné le public anglais. A suivre.
Free Me - J.P. Bimeni & The Black Belts (Official Audio)
Petite chronique parue sur France Inter :
Il s'appelle JP Bimeni et ce garçon aurait eu sa place dans le charts il y a 50 ans.
Il est britannique mais originaire du Burundi et c'est un descendant de la famille royale du Burundi qui a quitté son pays à l'âge de 15 ans, après avoir échappé à trois tentative d'assassinat. Une à l'école ou il voit mourir ses camarades, la seconde en échappant à un milicien qui le poursuivait à moto et qui a réussi quand même à lui mettre deux balles dans la peau et la troisième digne d'un dossier de M. X. Alors qu'il est à l'hôpital suite à cet attentat, les médecins qui s'occupent de lui tentent de l'empoisonner plutôt que de le guérir.
Il fuit alors son pays pour le Kenya. Devient réfugié politique et s'exile au Pays de Galles.
C'est là que pour la première fois il découvre la soul music....
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