Premier album de ce super groupe japonais, dont voici une mini chronique parue sur le site du Chabada :

Parfois on se surprend à penser que c’était mieux avant. Et puis on tombe sur un groupe comme Ajate. On se dit alors que non seulement on n’aurait jamais eu la chance de les entendre il y a quinze ou vingt ans (ils sont japonais, ils n’auraient donc pas eu accès facilement au marché européen) mais qu’ils n’auraient même sans doute jamais eu l’idée de jouer la musique qu’ils font aujourd’hui ! Ajate a ainsi parfaitement assimilé l’afrobeat de Fela ou Tony Allen, inventé quarante plus tôt à des milliers de kilomètres de leur île, et le conjugue au Ohayashi, une musique traditionnelle japonaise. Le résultat est un haïku funky et spirituel, idéalement composé pour la transe des corps et la communion des âmes. Imaginez The Souljazz Orchestra et BCUC en concert au sommet du Mont Fuji, vous ne serez pas si loin. Ne loupez pas ça !

Bless!

Mister T., de son vrai nom Dimitris Tentinis, est un producteur Grec, qui nous offre des beats hip-hop/funky biens agréables pour la plupart. Bless.

2ème et 3ème volets de la série, no souci (le premier est ici : http://funkygrooves.canalblog.com/archives/2017/11/15/35868520.html ). Bless !

Voici une petite bio, trouvée sur 24matins.fr :

Avec son groupe Okwess, le légendaire Jupiter sort l’album Kin Sonic le 03 mars 2017, l’un des albums les plus étonnants du moment entre rock, soul et musiques traditionnelles africaines.

Jupiter Bonkodji, figure majeure de la musique Congolaise sort un nouvel album, Kin Sonic, construit autour de belles collaborations, dont Damon Albarn (Blur) ou Warren Ellis, fidèle de Nick Cave et des Bad Seeds. Quand Damon Albarn, devenu un des experts les plus pointus de la musique urbaine africaine, apparait dans un titre de Jupiter et de son groupe Okwess, c’est la confirmation qu’il est temps de se pencher sur la révolution musicale en train de se produire à Kinshasa dont nous connaissons déjà le Staff Benda Bili et les Congotronics. Jupiter Bonkodji travaille depuis une vingtaine d’années avec le groupe Okwess International et, parvient aujourd’hui sur la durée d’un album endiablé à un mélange parfait d’afro-beat, de funk et de rock, un incroyable mix qui mélange les influences de Fela Kuti, de Jimi Hendrix et de Gorillaz.

Un décoiffant et fougueux album, Kin Sonic, qui rassemble de nombreux invités dont Damon Albarn de Gorillaz

Quatre ans après la sortie du film Hôtel Univers, Jupiter & Okwess condensent dans l’album Kin Sonic et dans des concertsà rallonge effervescents, nombre de musiques dédiées à la danse. Venant d’un pays possédant plus de 450 ethnies, Jupiter & Okwess transcendent ce patrimoine en le plongeant dans le grand bain des sonorités actuelles avec une production et un esprit nous rappelant que ni le rock ni le funk ne sont jamais très éloignés de l’Afrique. De Musonsu, sur lequel on reconnait les notes de synthés de Damon Albarn, à Bangaï Yo, véritable tube pour les pistes de danse, la musique de Jupiter & Okwess s’avère un joyeux mélange de musique traditionnelle et de funk d’aujourd’hui.

Depuis ses débuts avec son groupe Okwess, Jupiter s’est fixé pour mission de révéler l’immense potentiel musical ignoré de son pays, ce Congo vaste comme la moitié de l’Europe, peuplé de plusieurs centaines d’ethnies, avec pour chacune d’entre elles une langue, des coutumes, des rythmes différents. A l’écoute de Kin Sonic, on se dit que Jupiter a enfin amplement réussi son pari. Sur son fougueux et décoiffant second album Kin Sonic, Jupiter & Okwess sont en passe d’enfin placer le Congo sur la carte du monde des meilleures musiques d’aujourd’hui.

Bless!

Superbe premier album de ces parisens, 15 ans après leurs débuts... Bless.